Le marché automobile en difficulté
05.10 Avec 168.290 immatriculations, le marché automobile français des véhicules particuliers neufs a baissé de 3% en septembre, selon les chiffres publiés ce jeudi par le Comité des constructeurs français d'automobile (CCFA).
Sur les neuf premiers mois de l'année 2020, le marché a chuté de 28,9% par rapport à la même période en 2019, avec un total de 1.166.699 immatriculations.
Chez les constructeurs automobiles français, les ventes de voitures particulières neuves en septembre ont diminué de 5% par rapport au mois septembre 2019, et de 28,6% sur les neuf premiers mois de l'année.
En septembre, les ventes de PSA ont reculé de 4,3% tout comme celles de son concurrent Renault, qui ont accusé un repli de 5,8%.
Du côté des constructeurs étrangers, les ventes sont restées stables en septembre mais se sont repliées de 29,3% sur les neuf premiers mois de l'année. Le groupe Tata (Jaguar et Rover) a connu la plus forte baisse avec une diminution de 48,6% de ses ventes de voitures particulières neuves en septembre, suivi de Geely (Volvo) avec une réduction de 28,7%, BMW (-15,7%), le groupe FCA (-4%), Daimler (-3,5%) et Hyundai (-1%).
En revanche, les ventes du groupe VGF ont augmenté (+1,7%), tout comme celles de Ford (+4,2%), Toyota+Lexus (+5,1%) et Nissan (+13%).
Baisse du PIB dans la zone OCDE
09.09 Suite aux mesures de confinement liées au COVID-19 dans le monde depuis mars, le produit intérieur brut (PIB) réel dans la zone de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a accusé "une baisse sans précédent" de -9,8% au deuxième trimestre de 2020, selon des estimations provisoires de l'OCDE publiées ce mercredi.
"Il s'agit de la plus forte baisse jamais enregistrée pour la zone OCDE, nettement supérieure aux -2,3% enregistrés au premier trimestre de 2009, au plus fort de la crise financière", a indiqué l'OCDE.
Parmi les sept principales économies de la zone, le PIB a chuté de façon spectaculaire au Royaume-Uni avec -20,4%. En France, où les mesures d'endiguement ont été parmi les plus strictes, le PIB a reculé de -13,8% après une baisse de -5,9% au trimestre précédent.
Le PIB a également fortement baissé en Italie, au Canada et en Allemagne au deuxième trimestre avec -12,4%, -12,0% et -9,7% respectivement, comparativement à -5,4%, -2,1% et -2,0% au trimestre précédent.
Aux Etats-Unis, où de nombreux Etats ont introduit des mesures de "maintien au foyer" à la fin mars, le PIB s'est légèrement moins contracté avec -9,5% contre -1,3% au trimestre précédent.
Au Japon, où les mesures de confinement ont été moins strictes, le PIB s'est contracté de -7,8 % au deuxième trimestre de 2020 contre -0,6 % au trimestre précédent.
Dans la zone euro et dans l'Union européenne, le PIB a reculé de -12,1% et -11,7% respectivement, contre des baisses de -3,6% et -3,2% au trimestre précédent.
En glissement annuel, la croissance du PIB de la zone OCDE a été de -10,9 % au deuxième trimestre de 2020, après une croissance de -0,9 % au trimestre précédent.
Parmi les sept principales économies de la zone, les Etats-Unis ont enregistré une croissance annuelle de -9,5% tandis que le Royaume-Uni a enregistré la plus forte baisse annuelle avec -21,7%.
France: chute historique du PIB
01.09 La croissance économique de la France a chuté historiquement de 13,8% au second trimestre de l'année 2020 après un repli de 5,9% au trimestre précédent, selon les chiffres publiés ce vendredi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).
Cette évolution négative du PIB au premier semestre 2020 est liée à l'arrêt des activités "non essentielles" dans le contexte du confinement mis en place entre mi-mars et début mai, a indiqué l'INSEE, ajoutant que "la levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l'activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril".
Les dépenses de consommation des ménages ont chuté au second trimestre (-11,5 % après -5,8 %) ainsi que la formation brute de capital fixe (FBCF), de manière encore plus prononcée (-14,9 % après -10,0 %).
Les dépenses de consommation des administrations publiques diminuent également. Au total, la demande intérieure finale hors stocks diminue fortement, contribuant pour -12,2 points à l'évolution du PIB.
Les exportations baissent nettement plus (-25,0 % après -6,0 %) que les importations (-16,4 % après -5,6 %). Au total, le commerce extérieur contribue négativement à la croissance du PIB : -2,5 points, après -0,1 point au trimestre précédent tandis qu'à l'inverse, les variations de stocks y contribuent positivement (+0,9 point après +0,5 point), selon l'INSEE.
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